L’Institut Émilie du Châtelet a le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de son cycle de conférences :
« Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »
En alternance avec les conférences consacrées depuis 2007 à l’autobiographie et au parcours intellectuel de chercheuses et chercheurs sur les femmes, le sexe et le genre, l’IEC consacre désormais des séances à la présentation par son auteur-e d’un ouvrage récent autour duquel s’organisera le débat.
La première de ces conférence sera consacrée à l’ouvrage de DANIÈLE BRUN, Mères majuscules (Odile Jacob, 2011). Discutante : Françoise Barret-Ducrocq.
Danièle Brun revient sur le cri libératoire des femmes des années 70 : « Un enfant si je veux, un enfant quand je veux! ». La justesse de cette revendication a été enfin entendue et a exempté les femmes d’une oppression archaïque. Est-ce tout ? Si comprendre est bien le moyen de s’affranchir, ne faut-il pas aller plus loin, par exemple, vers se qui se passe une fois que l’enfant arrive à point nommé dans la vie des mères ? Danièle Brun interroge de façon stimulante des « situations du quotidien où l’histoire du corps de l’enfant sollicite celle du désir et du fantasme maternels. » Cette analyse la conduit aux racines de la maternité, au devenir femme de la petite fille. Les conséquences qui en résultent pour les femmes lorsqu’elles sont confrontées à la maladie grave d’un enfant n’ont pas été suffisamment prises en compte par la médecine et la psychanalyse.
Mères majuscules offre à la recherche féministe un angle d’approche nouveau sur les femmes et la maternité.
Danièle Brun est psychanalyste, professeure émérite de l’Université Paris-Diderot-Paris 7, Présidente de la société « Médecine et Psychanalyse ». Ouvrages récents : La Passion dans l’amitié (2005), Les Enfants perturbateurs (2007). Depuis 2001, elle dirige la publication des actes des colloques Médecine et Psychanalyse. Notons parmi les très récents Le statut de la femme dans la médecine, entre corps et psyché (janvier 2010) avec le soutien de l’IEC.
En mars 2010, elle a mis sur pied le « Colloque Simone de Beauvoir et la psychanalyse », co-organisé avec l’IEC, l’Université Paris Diderot-Paris 7 et l’Association pour les Études freudiennes, auquel ont notamment participé Juliet Mitchell, Jacqueline Rose, Francis Marmande, Geneviève Fraisse, Julia Kristeva, Elisabeth Roudinesco.
« Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »
En alternance avec les conférences consacrées depuis 2007 à l’autobiographie et au parcours intellectuel de chercheuses et chercheurs sur les femmes, le sexe et le genre, l’IEC consacre désormais des séances à la présentation par son auteur-e d’un ouvrage récent autour duquel s’organisera le débat.
La première de ces conférence sera consacrée à l’ouvrage de DANIÈLE BRUN, Mères majuscules (Odile Jacob, 2011). Discutante : Françoise Barret-Ducrocq.
Danièle Brun revient sur le cri libératoire des femmes des années 70 : « Un enfant si je veux, un enfant quand je veux! ». La justesse de cette revendication a été enfin entendue et a exempté les femmes d’une oppression archaïque. Est-ce tout ? Si comprendre est bien le moyen de s’affranchir, ne faut-il pas aller plus loin, par exemple, vers se qui se passe une fois que l’enfant arrive à point nommé dans la vie des mères ? Danièle Brun interroge de façon stimulante des « situations du quotidien où l’histoire du corps de l’enfant sollicite celle du désir et du fantasme maternels. » Cette analyse la conduit aux racines de la maternité, au devenir femme de la petite fille. Les conséquences qui en résultent pour les femmes lorsqu’elles sont confrontées à la maladie grave d’un enfant n’ont pas été suffisamment prises en compte par la médecine et la psychanalyse.
Mères majuscules offre à la recherche féministe un angle d’approche nouveau sur les femmes et la maternité.
Danièle Brun est psychanalyste, professeure émérite de l’Université Paris-Diderot-Paris 7, Présidente de la société « Médecine et Psychanalyse ». Ouvrages récents : La Passion dans l’amitié (2005), Les Enfants perturbateurs (2007). Depuis 2001, elle dirige la publication des actes des colloques Médecine et Psychanalyse. Notons parmi les très récents Le statut de la femme dans la médecine, entre corps et psyché (janvier 2010) avec le soutien de l’IEC.
En mars 2010, elle a mis sur pied le « Colloque Simone de Beauvoir et la psychanalyse », co-organisé avec l’IEC, l’Université Paris Diderot-Paris 7 et l’Association pour les Études freudiennes, auquel ont notamment participé Juliet Mitchell, Jacqueline Rose, Francis Marmande, Geneviève Fraisse, Julia Kristeva, Elisabeth Roudinesco.
Le samedi 7 janvier 2012, de 14h à 16h
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Métro : Odéon
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Prochaine conférence :
* 4 février : Natacha Chetcuti, sociologue (CESP-INSERM), pour son ouvrage Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi (Payot, 2010). Discutante : Maria Carmen Garcia (EHESS).
Programme complet sur www.mnhn.fr/iec
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