mercredi 18 janvier 2012

JE revues britanniques d'histoire des femmes et du genre

Mnémosyne & Université Paris Diderot- Paris 7
Journée d’études
Histoire des femmes et du genre au Royaume- Uni
Revues et sociétés savantes : diffusion, rayonnement, circulation
Une traduction simultanée sera assurée sur l’ensemble de la manifestation 
Samedi 28 janvier 2012,  14h-18h

Les revues d’histoire des femmes et du genre sont indispensables à la vie intellectuelle et scientifique du champ des études de genre.
L’association Mnémosyne dont l’objectif est de promouvoir l’histoire des femmes et du genre est à l’initiative d’une journée d’études en partenariat avec l’Université Paris Diderot, journée où sont invitées les représentantes de quatre revues publiées au Royaume-Uni.

Notre intention est de présenter ces revues à un public français, universitaire et non-spécialiste. Nous nous attacherons à dégager les caractéristiques de chacune d’entre elles ; certaines étant des revues de sociétés savantes à plus petite diffusion et liées à des réseaux d’universitaires et de chercheur-e-s indépendant-e-s ; les autres étant des revues à large diffusion publiées par des éditeurs privés.

Pour chaque revue, on s’interrogera sur le bilan de leur activité, sur leur diffusion, sur leur lectorat, sur la prise en compte des générations d’auteur-e-s et de lecteurs-trices, sur leurs choix intellectuels, leur rayonnement au-delà du Royaume-Uni et leurs objectifs immédiats et à moyen terme dans un paysage éditorial en mutation notamment par l’utilisation du numérique.

La question de la langue d’écriture/de conception sera posée au plan de la sélection des articles et des thématiques. Y-a-t-il des moyens affectés à la traduction ? Est-ce un objectif ? Y-a-t-il une volonté de couvrir des aires culturelles variées ? Qu’en est-il de l’évolution des principales thématiques abordées ?

Programme
14h : Ouverture par Florence Rochefort, Présidente de l’IEC, Pascale Barthélémy, Présidente de Mnémosyne et
Catherine Bernard, membre du LARCA et Directrice de cabinet du Président, Université Paris Diderot-Paris 7
14h30 : Les sociétés savantes et leurs revues : bilan et objectifs
- Pr. June Hannam, South West of England University pour Women’s History Magazine
- Pr. Maire Cross, Newcastle University pour “Women in French”
15h20 : Questions de la salle
15h30 : Les revues d’éditeurs : bilan et objectifs
- Pr. June Purvis, Portsmouth University pour Women’s History Review (Routledge)
- Pr. Lynn Abrams, Glasgow University pour Gender&History (Wiley-Blackwell)
16h20 : Débat avec la salle
Pause
16h45 : Table ronde animée par  Myriam Boussahba-Bravard (LARCA) et Gabrielle Houbre (ICT), Université Paris Diderot – Paris 7
4 représentantes des revues invitées
2 doctorant-e-s : Marie Ruiz (LARCA) ; Yen-Hsiu CHEN (ICT) ; ED 131
Fabrice Virgili (CNRS) pour Mnémosyne, Didier Lett (Université Paris Diderot-Paris 7) pour Clio, histoire, femmes et sociétés
17h30 : Débat avec la salle

MNEMOSYNE
Née en 2000, l’Association Mnémosyne est une associations d’historiens et d’historiennes français.
Dans la mythologie grecque, Mnémosyne est la déesse de la mémoire et la mère des neuf muses.
Les statuts de l’Association Mnémosyne fixent trois grands objectifs :
• Promouvoir un réseau de recherches
• Favoriser les échanges scientifiques et la transmission à tous les niveaux de l’enseignement.
• Agir pour l’intégration professionnelle
http://www.mnemosyne.asso.fr


Renseignements pratiques
La rencontre se déroulera au collège franco-britannique, Cité internationale
27 Boulevard Jourdan 75014 Paris, France - RER Cité U
L’Assemblée générale de l’Association Mnémosyne se tiendra au même endroit, de 10h à 12h30.

jeudi 12 janvier 2012

JE: 'Feminist' opposition to evolutionary theories/eugenics at the turn of the XXth century

January 13, 2012 (GRER/SAGEF)

In the wake of Darwinism, at the end of the XIXth century and beginning of the XXth Century, it would seem that the majority of women, whether they be feminist or anti-feminist, tended to embrace evolutionary theories in that they believed in deterministic biological differences between men and women. Some challenged the male bias inherent to these « scientific » theories and presented pseudo-scientific narratives that portrayed women as « superior » to men. (eg, In the United States, Antoinette Brown Blackwell, The Sexes Throughout Nature (1875) or Eliza Burt Gamble, The Evolution of Woman: An Inquiry Into The Dogma Of her Inferiority To Man (1894). In Britain, Frances Swiney, The Awakening of Women or Woman's Part in Evolution, 1899)
Other adhered to eugenic theories and argued (depending on their understanding of feminism) either in favour of « feminist » or « anti-feminist » measures to protect the « Mothers of the Race » (eg. Elizabeth Sloan Chesser, Woman, Marriage and Motherhood, 1913, Mary Scharlieb, Woman and Race-Regeneration, 1912 or, Arabella Kenealy, Feminism and Sex-Extinction, 1920.)
At the turn of the XXth Century, a minority, though, disputed these theories and insisted on culturally constructed differences rather than biologically inherent sex characteristics.

The aim of the research day is to study the opposition to the early evolutionary/eugenic theories.

Morning : 10am – 12.30pm
  • Shannon Delorme, Université Paris Diderot: « Arabella Buckley »
  • Fabienne Moine, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense : « Darwinism Revisited by Victorian Women Poets: Natural or Cultural Selection »
Afternoon : 2pm – 4.30pm
  • Florence Binard, Université Paris Diderot : « Opposition to eugenics in The Freewoman, 1911-12 »
  • Round table : « Feminist opposition to darwinism: mission impossible? »
Participants : Florence Binard, Fabienne Moine, Janie Mortier, Marie Terrier, Michel Prum, Shannon Delorme.

UFR EILA, 5 rue Watt, 75013 Paris
2è étage, pièce 207.

mercredi 4 janvier 2012

IEC - 40 ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre

L’Institut Émilie du Châtelet a le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de son cycle de conférences :
« Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »

En alternance avec les conférences consacrées depuis 2007 à l’autobiographie et au parcours intellectuel de chercheuses et chercheurs sur les femmes, le sexe et le genre, l’IEC consacre désormais des séances à la présentation par son auteur-e d’un ouvrage récent autour duquel s’organisera le débat.

La première de ces conférence sera consacrée à l’ouvrage de DANIÈLE BRUN, Mères majuscules (Odile Jacob, 2011)
. Discutante : Françoise Barret-Ducrocq.

Danièle Brun revient sur le cri libératoire des femmes des années 70 : « Un enfant si je veux, un enfant quand je veux! ». La justesse de cette revendication a été enfin entendue et a exempté les femmes d’une oppression  archaïque. Est-ce tout ? Si comprendre est bien le moyen de s’affranchir, ne faut-il pas aller plus loin, par exemple, vers se qui se passe une fois que l’enfant arrive à point nommé dans la vie des mères ? Danièle Brun interroge de façon stimulante des « situations du quotidien où l’histoire du corps de l’enfant sollicite celle du désir et du fantasme maternels. » Cette analyse la conduit aux racines de la maternité, au devenir femme de la petite fille. Les conséquences qui en résultent pour les femmes lorsqu’elles sont confrontées à la maladie grave d’un enfant n’ont pas été suffisamment prises en compte par la médecine et la psychanalyse.
Mères majuscules offre à la recherche féministe un angle d’approche nouveau sur les femmes et la maternité.

Danièle Brun est psychanalyste, professeure émérite de l’Université Paris-Diderot-Paris 7, Présidente de la société « Médecine et Psychanalyse ». Ouvrages récents : La Passion dans l’amitié (2005), Les Enfants perturbateurs (2007). Depuis 2001, elle dirige la publication des actes des colloques Médecine et Psychanalyse. Notons parmi les très récents Le statut de la femme dans la médecine, entre corps et psyché (janvier 2010) avec le soutien de l’IEC.

En mars 2010, elle a mis sur pied le « Colloque Simone de Beauvoir et la psychanalyse », co-organisé avec l’IEC, l’Université Paris Diderot-Paris 7 et l’Association pour les Études freudiennes, auquel ont notamment participé Juliet Mitchell, Jacqueline Rose, Francis Marmande, Geneviève Fraisse, Julia Kristeva, Elisabeth Roudinesco.

Le samedi 7 janvier 2012, de 14h à 16h
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Métro : Odéon
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Prochaine conférence :
* 4 février : Natacha Chetcuti, sociologue (CESP-INSERM), pour son ouvrage Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi (Payot, 2010). Discutante : Maria Carmen Garcia (EHESS).

Programme complet sur www.mnhn.fr/iec

Voeux et séminaire

En ce début janvier, nous vous souhaitons tout d'abord une excellente année 2012, qui commence bien pour la Sagef puisque vous êtes déjà nombreux/ses à nous avoir rejoint par le biais d'une adhésion !

La séance du 13 janvier de l'atelier d’histoire socio-économique  (Paris 8, EHESS, ENS) « État, travail et société (France et Angleterre, XVIIIe-XIXe siècles) », dirigé par Philippe Minard, commune avec le Programme de Recherches Interdisciplinaires sur les Îles Britanniques, pourrait intéresser certain-e-s d'entre vous :


Garthine Walker (Cardiff Univ.) : « Rape, evidence and culpability in English trial reports, 1670-1750 »
Discutantes : Sylvie Steinberg (Université de Rouen) et Marion Vaillant (Paris 8-IDHE)
Lieu : 10, rue Charles V, 75004 Paris, salle C 330, de 14h. à 17 h