mercredi 27 novembre 2013

CFP "Féminismes du XXIe siècle"


Jeudi 5 et vendredi 6 juin 2014
Colloque international organisé par
l’Université de Cergy-Pontoise et l’Université Paris Diderot – Paris 7

Responsables :
Karine Bergès, MCF civilisation espagnole contemporaine, Université de Cergy-Pontoise
Alexandrine Guyard-Nedelec, MCF civilisation britannique contemporaine, Université de Cergy-Pontoise
Florence Binard, MCF HDR civilisation britannique, Université Paris Diderot – Paris 7

Conférence d’ouverture : Christine Bard, Professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers et présidente de l’association Archives du féminisme.
Conférence de clôture : Elsa Dorlin, Professeure de Philosophie politique et sociale à l’Université Paris 8 – Saint-Denis Vincennes

Ce colloque ambitionne, dans une approche pluridisciplinaire et comparée, de mener une réflexion autour des féminismes depuis la fin des années 1990 à aujourd’hui. Il se veut ouvert à toutes les approches des Sciences humaines et s’inscrit dans le prolongement des travaux du séminaire « Femmes et engagement » de l’université de Cergy-Pontoise. Si des recherches foisonnantes ont été menées au cours des dernières années sur l’histoire du féminisme, si des colloques ambitieux ont été organisés autour de la généalogie des féminismes, nous souhaitons par le biais de cette rencontre, élaborer une cartographie des féminismes des années 2000, décennie qui semble être un terreau fertile à une redynamisation du militantisme féministe avec l’avènement d’une nouvelle génération de féministes et la création de nombreux collectifs aux contours multiples. Ce bouillonnement militant, cette visibilité et vitalité retrouvées nous conduiront à dresser un état des lieux des féminismes contemporains, déclinés au pluriel, tant la troisième vague féministe condense une diversité de discours, de pratiques et d’identités multiples.
Si une typologie en termes de vague est régulièrement remise en question par l’historiographie féministe, elle a pourtant « le mérite de mettre l’accent sur les différents changements épistémologiques qui, bien qu’ils se soient produits de façon graduelle, marquent l’histoire du mouvement féministe ». Ainsi, ce colloque interrogera le concept de troisième vague à l’aune de ses diversités, de ses contradictions, de ses identités plurielles et de l’hétérogénéité de ses répertoires d’action. Le concept de troisième vague a fait l’objet d’une ample théorisation dans les pays anglo-saxons : conceptualisé pour la première fois aux Etats-Unis en 1995, il s’est enrichi de nouveaux apports au cours des années 2000 qui ont été complétés par les études des chercheuses canadiennes entre 2005 et aujourd’hui. En revanche, les ouvrages publiés en France sur le sujet, à l’exception des travaux d’Elsa Dorlin qui font autorité, sont rares, tant le concept de troisième vague est sujet à controverses. En effet, ce dernier questionne directement la « mutation du sujet du féminisme » et nous oblige à décentrer le regard sur les enjeux et les conflits qui animent les féminismes du temps présent. 
Les réticences à employer l’expression de « troisième vague » dans l’espace européen s’expliquent également par le fait que la « troisième vague est plus une question d’idéologie que de génération ». Toutefois, les théoriciennes féministes s’accordent sur le sentiment que « quelque chose de nouveau vient de commencer » et sur la pertinence d’employer l’expression troisième vague au sens d’étape la plus récente du féminisme. Le colloque sera ainsi l’occasion d’aller au-delà de ces questionnements et de valider ou non la possibilité que les féminismes de la fin des années 2000 puissent ouvrir la voie à la consolidation d’une « quatrième vague », qui pour l’heure est vide de cristallisation idéologique, mais qui prend corps sous de multiples appellations : «jeunes féministes », « nouveaux féminismes », « féminisme du temps présent », « féminisme du troisième millénaire »,  « féminisme du XXIe siècle », « post-féminisme ».

L’objectif de cette rencontre sera donc l’occasion de penser les enjeux du féminisme contemporain et de comprendre comment ce concept de troisième vague est aujourd’hui décliné, resignifié ou réinvesti à l’échelle européenne à partir des apports, influences et emprunts des discours et des répertoires d’action transnationaux, en particulier anglo-saxons. Nous nous proposons d’articuler ces réflexions autour de deux grandes problématiques en partant du postulat que le féminisme contemporain a pour objectif de réconcilier la théorie féministe et la praxis militante, la recherche académique et l’engagement de terrain.

Un premier axe d’études interrogera la réflexion théorique autour du concept de troisième vague en partant des discours et des identités qui la compose dans l’espace européen. Un deuxième axe rendra compte des pratiques militantes et des nouvelles formes d’engagement qui se sont modifiées au cours des dernières années au rythme des changements technologiques induits par la révolution numérique des années 1990.

 Axe 1 : Cartographies féministes au XXIe siècle

-  Notre réflexion abordera le renouveau générationnel en examinant comment une nouvelle génération de féministes est en train de se consolider depuis la fin des années 1990. Il s’agira d’infirmer ou non l’affirmation d’une « rupture générationnelle » en examinant comment ces jeunes femmes sont arrivées au féminisme. Comment se situent-elles par rapport aux générations de féministes « historiques » ? Qu’en est-il de la transmission/filiation du féminisme ? Nous souhaitons partir de l’expérience individuelle des « jeunes féministes », examiner leurs cadres de références, leur identification ou « désidentification » au féminisme de la deuxième vague en mettant en lumière leurs trajectoires et leur capacité à forger un « féminisme du XXIe siècle », à cheval entre la filiation avec les générations antérieures et la quête d’un renouvellement du féminisme, hétérogène, en constante dispersion, souvent empreint de contradictions mais qui a le mérite d’être porteur d’un nouveau souffle et de nouvelles problématiques (précarité, immigration, racisme, sexisme, prostitution, homophobie, transgenre, etc.).

-  Le  travail lié aux questions des identités, et notamment des identités sexuelles, sera au cœur de nos réflexions. Il est avéré que l’un des apports majeurs de la troisième vague réside dans la « déconstruction de la catégorie "femme" comme référent unique et monolithique d’une supposée position féministe dominante ». A mesure que les lesbiennes et les gays obtiennent une reconnaissance de plus en plus légitime aux yeux de la société hétérosexuelle, les différences au sein même de la « communauté » peuvent s’exprimer. A partir des années 1980-90, on assiste à une remise en cause des principes fondateurs du mouvement gay et lesbien ; la contestation s’articule autour de deux questions fondamentales : pourquoi la préférence sexuelle devrait-elle se concevoir sur le mode d’une opposition entre homosexuel et hétérosexuel ? Pourquoi la différence sexuelle biologique (mâle/femelle) serait-elle la clé de l’identité ? Les bisexuels s’inscrivent en faux contre ce qu’ils nomment « la normativité gay et lesbienne ». Les transgenres ouvrent la voie d’une nouvelle perception de l’identité ; perception qui se différencie à la fois de l’identité sexuelle biologique (mâle/femelle) et de l’identité liée à l’orientation sexuelle (hétéro ou homo). Les queers ajoutent à cette remise en cause de la binarité normative, la notion de fluidité. Pour reprendre la définition de David Halperin : « Queer is by definition whatever is at odds with the normal, the legitimate, the dominant. There is nothing in particular to which it necessarily refers. It is an identity without an essence ».
Nous chercherons donc à comprendre dans quelle mesure l’émergence de la théorie queer, sous l’impulsion de l’ouvrage pionnier de Judith Butler, Gender Trouble (1990), a influencé les féminismes contemporains.


  Axe 2 : Les féminismes en action : modalités et stratégies de militantisme

- Le deuxième axe du colloque envisagera le renouveau des pratiques militantes et des répertoires d’engagement qui font l’originalité des féminismes de la troisième vague. A partir des théories développées par la sociologie de l’engagement et les sciences politiques, nous nous demanderons en quoi consiste ce renouveau de l’engagement ? Quel est le profil des militantes qui s’engagent dans le féminisme à l’heure actuelle ? Comment se pose la question nouvelle de l’engagement des hommes aux côtés des militantes féministes ? Dans quelle mesure cet  engagement masculin questionne-t-il le principe de la non-mixité cher au féminisme de la deuxième vague et apporte-t-il un éclairage nouveau sur la construction des masculinités ?

-  Nous serons également sensibles, sous l’impulsion de la crise économique et de la crise de la représentation politique, au renouveau de la « culture de la contestation » qui se traduit par une internationalisation des stratégies de l’activisme féministe radical, par la consolidation de réseaux de solidarité féminins et de "jeunes" collectifs qui revendiquent, dans des registres différents, un « féminisme de la rue », transgressif, subversif, ludique ou décalé dans le but de marquer une césure forte avec le féminisme institutionnel, onusien ou académique.

-  S’il est toujours d’actualité de descendre dans la rue et de manifester sous les formes les plus classiques, les collectifs qui composent la troisième vague semblent soucieux d’inventer de nouvelle forme de militantisme. Nous examinerons en ce sens les répertoires d’action de ces « nouveaux féminismes ». En quoi ces collectifs des années 2000 se démarquent-ils des collectifs plus anciens ? Peut-on identifier des points de convergence entre les pratiques militantes actuelles et celles des vagues précédentes ? En ce sens, le colloque entend faire une place de choix aux nouveaux outils du militantisme. Depuis l’avènement de la révolution technologique des années 1990, Internet est devenu un instrument à part entière du militantisme contemporain. Peu de collectifs peuvent faire l’économie, dans leurs pratiques militantes, de la « puissance décuplante » et réticulaire d’Internet. Dans ce contexte, nous examinerons comment les féministes du XXIe siècle se sont emparées des ressorts qu’offrent les technologies informationnelles, ainsi que le cyberféminisme transnational comme un nouvel instrument de lutte féministe. Les réflexions autour de l’usage militant d’Internet seront les bienvenues, notamment à travers l’essor du militantisme "digital: réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.), plateformes féministes en ligne, blogs. Ces nouveaux médiums ne seraient-il pas en train d’agir comme des espaces de libération de la parole entre femmes (réactivant ainsi une forme de sororité ?) en permettant d’articuler les dimensions publique et privée, l’expérience collective et individuelle, et de donner corps à de nouvelles identités ?

Mots clés :
Femmes, Genre, Identités de genre, Queer, Féminismes, Vagues féministes, Masculinité, Activisme, Militantisme 2.0, Cyberféminisme, Nouveaux outils de la communication.

Catégories :
Histoire, Histoire du genre et du féminisme, Sociologie, Langues et civilisations, Anthropologie, Sciences Politiques, Sciences de l’information, etc.

Comité scientifique : 
-  Karine Bergès, MCF civilisation espagnole contemporaine, Université de Cergy-Pontoise
-  Alexandrine Guyard-Nedelec, MCF civilisation britannique contemporaine, Université de Cergy-Pontoise
-  Florence Binard, MCF HDR civilisation britannique, Université Paris Diderot – Paris 7
-  Azadeh Kian, PR sociologie, Université Paris Diderot – Paris 7
-  Michel Prum, PR civilisation britannique, Université Paris Diderot – Paris 7
-  Françoise Barret-Ducrocq, PR émérite civilisation britannique, Université Paris Diderot – Paris 7
-  Cendrine Marro, MCF HDR Psychologie sociale, Université UPOND
-  Mercedes Yusta, PR Histoire espagnole contemporaine, Université Paris 8 – Saint-Denis Vincennes
-  Eric Fassin, PR Science Politique, Université Paris 8 – Saint-Denis Vincennes

Conditions de soumission :
Les propositions de communication ne devront pas dépasser 500 mots (français, anglais ou espagnol) accompagnées d’une mini bio-bibliographie et devront être adressées avant le vendredi 10 janvier 2014 à feminismesxxie(at)gmail.com



samedi 23 novembre 2013

Journée égalité femmes-hommes - Université de Cergy-Pontoise


29 novembre 2013

Programme 

16h - 17h : salle 521 (UFR LEI, 5e étage, Chênes 1)
Présentation de la mission Égalité femmes/hommes à l’UCP par la chargée de mission Karine Bergès.
Présentation du programme du séminaire de recherche « Femmes et engagement » pour l’année universitaire 2013-2014 par Alexandrine Guyard-Nedelec (MCF civilisation britannique, UFR LEI ) et Karine Bergès (MCF, civilisation espagnole, UFR LEI)
17h - 19h : salle 521 (UFR LEI, 5e étage, Chênes 1)
Conférence « Femmes et savoir. Relations du genre à l’université en Espagne et en Europe » de Josefina Cuesta, Université de Salamanque, Professeure d’histoire contemporaine à l’université de Salamanque (Espagne), chercheuse invitée au Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe (Luxembourg, 2013), lauréate du prix « María de Maeztu » (2008)
19h - 21h : 33 Tour
Présentation de l’association « Du côté des femmes » dans le cadre de l’anniversaire des 30 ans de cette association féministe locale qui lutte contre les violences faites aux femmes et les inégalités femmes/hommes.
Ces réflexions se prolongeront autour d’un échange convivial sous forme d’un apéritif-dinatoire par le traiteur solidaire Planète Sésame-Métisse qui aide les femmes de tous âges et de toutes origines, exclues du marché de l’emploi, à se réinsérer dans le monde du travail.
21h - 23h : Amphithéâtre Larousse
Conférence gesticulée « Le clito, un petit nom qui en dit long » par Questions d’Egalité : association féministe rennaise pour la diffusion des connaissances sur les inégalités entre les sexes et pour la transformation sociale. La conférence gesticulée est un outil d’éducation populaire à mi-chemin entre le spectacle et la conférence, qui mêle de l’autobiographie, de l’analyse, et de la théorie.
Cette conférence-gesticulée se déroulera dans les locaux de l’Université mais est programmée dans le cadre du festival Artère Publique de l’agglomération de Cergy-Pontoise.
Page web de l'UCP : http://www.u-cergy.fr/fr/universite/actualites-generales/journee-egalite-femmes-hommes.html
Page Facebook créée et animée par les étudiant-e-s ayant travaillé sur cet événement : https://www.facebook.com/events/527987610624834/?ref_newsfeed_story_type=regular 

lundi 4 novembre 2013

Femmes, genre et handicaps : discriminations et intersectionnalité des inégalités

La Sagef a le plaisir de vous convier à la JE qu'elle co-organise à Lille 3  le 23 novembre prochain, à la Maison de la recherche, Villeneuve d'Ascq.

Organisatrices:
Fiona McCann (Lille 3) et Florence Binard (Paris 7)

"Voix et voies de femmes" (CECILLE, EA 4074) et SAGEF (Société
française d'études anglophones sur les femmes, le sexe et le genre)

PROGRAMME

9h30 Accueil

10h00 Alice Braun (Université Paris Ouest Nanterre la Défense)
« 'The mark of my schizophrenia' : la fabrication de la folie dans
l'autobiographie de Janet Frame »

10h45 Pause café

11h15 Conférence : Maudy Piot, présidente de « Femmes pour le Dire, Femmes
pour Agir » (FDFA)

12h30 Déjeuner (pour les intervenant-e-s)

14h00 Martine Blanc & Catherine Peyrard (Université de Rouen)
« Parcours de vie des personnes handicapées du fait de troubles
psychiatriques : bataillons et rescapées, la question du genre »

14h45 Pierre Brasseur (Université de Lille 1)
« Assister la sexualité de la personne en situation de handicap : essai
d’une sociohistoire »

15h30 Elena Pont (Université de Genève)
« Un nouveau départ professionnel après la paraplégie : analyse, dans une
perspective de genre, de la reconstruction d’une trajectoire
professionnelle en centre de réhabilitation ; quel soutien éducatif à la
puissance d’agir (empowerment) des hommes et des femmes ? »

16h15 Discussion et clôture de la journée

ENTREE LIBRE

Contact: fiona.mccann(at)univ-lille3.fr

Le genre du mal-être au travail

Colloque international le 13 décembre 2013 
Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA-GTM)
Comment révéler le genre dans l’étude des questions de santé au travail ?

Enjeu de santé publique, la question de la santé mentale a fait l’objet d’un intérêt social fort dans la dernière décennie. Cependant, les chercheuses-rs en sciences sociales traitent peu des problèmes liés au travail en les référant au genre. Caractériser le mal-être au travail en mettant l’accent sur le vécu des acteurs dans une perspective de genre, telle était l’orientation du séminaire de cette année. Au cours de ce colloque, nous reviendrons sur les réflexions de l’année et discuterons avec des intervenants de différents pays, interpellés pour réagir et approfondir les problématiques et hypothèses en liant le genre au travail et la santé.
Inscription et programme complet sur le site, en cliquant sur ce lien

mardi 29 octobre 2013

CFP: Colloque « Inégalité(s) hommes-femmes et utopie(s) (Antiquité-XXI e siècle) »


Université Charles de Gaulle – Lille 3
18 - 20 juin 2015
APPEL A CONTRIBUTION POUR L' ATELIER Utopies et pouvoir féminin : utopie du pouvoir « au féminin » ? 

Cet atelier s’inscrit dans la continuité des débats suscités par l’exploration critique des espaces de pouvoir ouverts aux femmes (voir par exemple Odile Krakovitch, Geneviève Sellier, Eliane Viennot, Femmes de pouvoir : Mythes et fantasmes, 2001, Marie Joseph Bertini, Femmes : le pouvoir impossible, 2002, ou Sophie Cadalen, Les Femmes de pouvoir : Des hommes comme les autres ?, 2008).  L’histoire montre que les femmes qui ont participé à divers degrés à l’exercice du pouvoir ne se sont guère attachées à promouvoir la cause des femmes ou efforcées d’abolir les inégalités sociales, politiques et économiques entre les sexes. Bien au contraire, contraintes peut-être par la nature même du pouvoir de s’approprier les codes masculins au lieu de les subvertir, elles auraient abandonné toute féminité pour devenir «des hommes comme les autres». On se souviendra des reproches faits à Margaret Thatcher,  lorsqu’elle occupa à trois reprises la position de Premier Ministre.
Pour comprendre les relations ambiguës que les femmes entretiennent avec le pouvoir il n’est pas inutile de rechercher les contradictions inhérentes à leurs rêves d’avenir en ce domaine. Inventée, comme le rappelait  Raymond Trousson, pour agir sur l’histoire et en rectifier le cours,  porteuse d’un imaginaire politique et social contestataire, l’utopie est/a été l’un des lieux privilégiés pour penser de nouvelles structures de pouvoir, ainsi que de nouveaux modes d’action et de relations entre les sexes. En s’appuyant sur des exemples précis, les communications présentées dans cet atelier étudieront la place accordée par les utopies au pouvoir féminin et tenteront de  dégager, le cas échéant, l’existence d’une conception proprement féminine /féministe du pouvoir et les relations que les femmes et les féministes peuvent ou doivent entretenir avec le pouvoir. Si le pouvoir «au féminin» s’avère une chimère, en raison notamment du poids du patriarcat, il restera à évaluer l’impact sur l’égalité des sexes de l’abolition de la distinction entre hommes et femmes lors de l’exercice du pouvoir…

Les propositions de 400 mots environ, accompagnées d’un CV,  sont à envoyer à mmonacelli.faraut(a)aliceadsl.fr avant le 20 novembre. Réponse du comité scientifique du colloque, début décembre.

mardi 15 octobre 2013

Rappel : colloque Vernon Lee (jeudi-samedi)

Colloque international

Women and Political Theory
(19th-20th c.): Vernon Lee and Radical Circles

Les femmes et la pensée politique (XIXe-XXe s.) : Vernon Lee et les cercles
radicaux

17-18-19 octobre 2013
UNIVERSITÉ DE PARIS-DESCARTES
Salle du Conseil
12 rue de l'Ecole de Médecine
75006 Paris

Programme

Jeudi 17 octobre - Après-midi
UNIVERSITÉ DE PARIS-DESCARTES

En présence de nos invités d'honneur : Mme Jacqueline Bayard-Pierlot, Mme
Geneviève Noufflard, M. James Owen (sous réserve) et Mme Pierrette Dupoyet

14h00 : accueil des participants
14h30 : ouverture officielle du colloque
-    Allocution de M. Richard Laganier, Vice-Président du Conseil
Scientifique de l'Université de Paris-Diderot
-    Allocution de M. Jean-Michel Benayoun, directeur de EILA, Université de
Paris-Diderot
-    Allocution de M. Michel Prum, directeur du GRER, Université de
Paris-Diderot
-    Allocution de Mme Claude Féral, Vice-doyenne chargée de la recherche,
UFR Lettres et Sciences Humaines, Université de La Réunion
-    Allocution de M. David C. Rose, directeur du réseau de chercheurs The
Oscholars

15h30 : Allocution de Mme Jacqueline Bayard-Pierlot : « Mary Robinson, Emile
Duclaux et Vernon Lee »

16h00-17h00 : Conférence inaugurale (keynote speaker) : Christa Zorn,
Indiana University South : « Vernon Lee and Irene Forbes-Mosse : War
Letters »

Présidence : Shafquat Towheed
(Open University, UK)

17h00 : Claude Féral, Université de La Réunion : « Vernon Lee, Emily
Hobhouse et la Guerre des Boers : un engagement au-delà des frontières »

Débat

Vendredi 18 octobre - Matin
UNIVERSITÉ DE PARIS-DESCARTES

Présidence : Marie-Annick Mattioli (Université Paris-Descartes)

9h30 : Therese B. Dykeman, Connecticut : « A Tale of Two Americans and the
History They Made: Julia Ward Howe 1819-1910 and Voltairine de Cleyre
1866-1912 »

10h00 : Marie Terrier, Université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle : « Annie
Besant : une stratégie politique singu­lière dans le renouveau du socialisme
anglais (1885-1890) »

10h30 : Pause café

11h00 : Prosper Eve, Université de La Réunion : « La franc-maçonnerie à La
Réunion au début du XXe siècle par une Dionysienne du petit peuple »

Débat
Déjeuner Le Mabillon

Vendredi 18 octobre - Après-midi
UNIVERSITÉ DE PARIS-DESCARTES

Présidence : Michel Prum (GRER, Université de Paris-Diderot)

14h00 : Shafquat Towheed, Open University, UK : « Vernon Lee, the British
Empire and Gandhi »

14h30 : Gabriella Di Martino and Sole Alba Zollo, Université de Naples : «
Vernon Lee and Charlotte Perkins Gilman: the Anglo-American alliance on the
"Woman Question" »

15h00 : Francesca Riccardi, Université de Gênes : « Vernon Lee and the
sacred feminine »

15h30 : Federica Parretti, Associazione Culturale Il Palmerino : « Vernon
Lee et La Villa Il Palmerino » (montage vidéo)

16h00 : Pause café

16h30 : Film documentaire : extraits d'interviews (Sophie Geoffroy,
Christian Beguinet)

Débat

17h00 : Lancement de la Vernon Lee Society : AG fondatrice

17h30 : Réunion du bureau de la Vernon Lee Society

Dîner

Samedi 19 octobre
UNIVERSITÉ DE PARIS-DESCARTES

Présidence : Florence Binard
(SAGEF, Université Paris-Diderot)

9h30 : Cécilia Dalleau, Université de La Réunion : « Vernon Lee et les
milieux pacifistes britanniques : 25 carnets manuscrits inédits, 1914-1919 »

10h00 : Sophie Geoffroy, Université de La Réunion : « Vernon Lee et L'Union
pour la Vérité : Vernon Lee, Paul Desjardins, Daniel Halévy, Romain
Rolland »

10h30 : Pause café

11h00 : Stefano Vincieri, Associazione Culturale Il Palmerino : « Les liens
idéologiques et amicaux entre Vernon Lee et Gaetano Salvemini »

Débat

Clôture du colloque

Ce colloque a pour objectif de mettre en lumière la pensée et l'engagement
politiques de Vernon Lee et d'autres théori­ciennes radicales, du XIXe
siècle à la première moitié du XXe siècle, en relation avec les cercles
radicaux britanniques, français, italiens suisses, allemands, de la période.

This conference will aim to further the knowledge on Vernon Lee's and other
women's radical theories in the 19th and first half of the 20th century, in
relation to contemporaneous British, Italian, French, Swiss, and German
radical circles.

Comité d'organisation

Sophie GEOFFROY
Michel PRUM

Comité scientifique/Scientific Board

Françoise BARRET-DUCROCQ (Paris Diderot)
Florence BINARD (Paris Diderot)
Sophie GEOFFROY (Université de La Réunion)
Phyllis MANNOCCHI (Colby University)
Michel PRUM (Paris Diderot)
Shafquat TOWHEED (London Open University)


Colloque international organisé par
l'Université de Paris-Diderot, l'Université de La Réunion, avec le soutien
de l'Université de Paris-Descartes
UFR EILA, ORACLE, CCLC, SAGEF, GRER, The Sibyl, Niama, Associazione
Culturale Il Palmerino 

lundi 30 septembre 2013

CFP: 16th Annual Conference on Women and Education

NB: this is FYI only... the fees being extremely high

The Oxford Round Table will hold our 16th Annual Conference on Women and Education during the dates of March 16 – March 20, 2014 at Brasenose College in the University of Oxford, Oxford, England. Brasenose College is one of the thirty-eight colleges that form the University of Oxford and was founded in 1509. We are pleased to invite you to become a member of this Round Table. Membership is limited to approximately thirty-five (35) interdisciplinary scholars who have a particular interest in this subject.

Sixteen years ago, a highly successful Round Table was specifically designed to explore women and education.  You are invited and encouraged to make a presentation and to provide a paper on a relevant aspect of the topic, however your participation as a member of the Round Table is not contingent upon presenting and you can serve on a panel or as a discussion leader. Papers presented at the Round Table may be subsequently submitted for publication in the Forum, a journal of the Oxford Round Table. Papers considered for publication in the Forum are evaluated by peer reviewers as to technical and substantive quality and for potential to make a significant contribution to new knowledge in the field. 

Should you accept this invitation you will be joined on the programme by Dr. Isobel Hurst who holds a BA, Classics and English, M Phil in English Studies and a D Phil in English from the University of Oxford. Her popular book, Victorian Women Writers and the Classics was published by Oxford University Press in 2006. She has taught at the Universities of Bristol, Warwick, and Oxford, United Kingdom. Dr. Hurst is currently a Lecturer in English and Comparative Literature, Goldsmiths, University of London.

Members of the Oxford Round Table have access to an array of academic, cultural and social resources, including the Oxford Union Debating Society, colleges and halls of Oxford dating back to 1204, museums, theatres, bookstores, college chapels, river boating, literary pubs, political clubs and may, on recommendation, become official readers of the venerable Bodleian Library of the University, founded by Duke Humphrey circa 1440 and refounded by Sir Thomas Bodley 1602. A free afternoon and evening will be available on Tuesday for independent travel to London (one hour south of Oxford), Stratford-upon-Avon, Bath, Stonehenge, Salisbury, Cambridge or many of the other cultural sights in England. 

Topics of discussion will include:
Women and the University
·       Manifestation of Gender Discrimination Gender and Hierarchy of the University
·       Equal Pay
·       Effects and Limitations of Legislation
·       Gender and the hierarchy of the institution (chairs to presidents)
·       Politics and gender inequality
·       Invisible ceilings and the rationalization of disparities
·       Culture of the institution and gender inequality
·       Hidden hierarchies and gender

Women’s Interests
·       Gender equality in theory and practice
·       Factors affecting compensation, tenure and promotion
·       Sexual harassment and consequences
·       Implicit institutional restraint on women’s leadership
·       Manifestations of discrimination in the university environment
·       Social and cultural restraint on equal pay
·       Implicit discrimination in the workplace
·       Invisible ceilings and wages

Women and Careers
·       Career Traps for Women
·       Women’s Career Investments and Returns
·       Promotion and Pay
·       Barriers to Progress in the Cultural Religious Context
·       Overcoming the Obstacles on the Professional Ladder
·       Women in Power in a Man’s World
  
Women in History
·       Women in Government
·       Women and Nation Building
·       Against All Odds
·       African American Women in History
·       Women in Early America
·       Looking Back Looking Forward

Women and Social Justice
·       Invisible Ceilings and Barriers
·       Cultural Expectations
·       Politics of Gender
·       Women and Patriotism
·       Citizenship
·       Political Activism
·       Families and Nations
·       The Stateless: Displaced People

Women and Religion
·       Women’s Health and Choice
·       Family Planning
·       Contraception Rights of Women
·       Women and the Roman Catholic Church
·       Fundamentalist Protestant Constraints
·       Women and Islam
·       Contraception and Student Health Services
·       Employment Discrimination and Clerical Universities
·       Social and Cultural Restraints on Women
·       Clerical Rationalization of Disparities

Women and Sports
·       Techniques in Coaching Women’s Sports
·       Sports Management
·       Sport and Health for Girls and Women
·       History of Women in Sports
·       Women and the Olympic Movement
·       Media and Women’s Sports
·       Women in Sports Administration and Leadership Roles
·       Rise of Women’s Sports
·       Women’s Sports International



The conference will run from Sunday night through Thursday morning.  We will have reception and dinners in the Olde Dining Hall on Sunday, Monday and Wednesday nights where the Oxford professors and students dine when university is in session.  Lunches are provided on Monday, Tuesday and Wednesday along with tea/coffee/biscuit breaks during the meeting.  You can also reserve a room in the Oxford University dormitory at Brasenose College where students stay during term time.  More detailed information concerning the schedule of events and the registration fee can be found on our web site. 

In order to ensure that you are registered in a timely and accurate manner, we recommend that you register on our website atwww.oxfordroundtable.co.uk. Should you be unable to attend, we would welcome your nomination of a colleague to attend in your place. We look forward to hearing from you.

lundi 16 septembre 2013

History of feminism conference


IN CONVERSATION WITH THE WOMEN’S LIBERATION MOVEMENT

October 12th 2013, British Library
A day of dialogues between Women’s Liberation activists and younger feminists.
Today Britain is experiencing a resurgence of feminist activity. From online activism to protests at the impact of government policies, women are on the march again. What is the relationship between this new feminism and the Women’s Liberation movement of a generation ago?
On October 12th the British Library will host a day of discussion on the British women’s movement. Inspired by the new ‘Sisterhood and After’ oral history archive at the BL, women’s liberationists will be talking about their experiences as feminist activists with younger women who are working on the history of second-wave feminism.
In sessions on race, sexualities, reproductive choice, the rise of women’s history, and class and work, we will both celebrate and critically examine British feminism and its legacies. There will be lots of time for audience members to pose their own questions and provide their own memories of the time, so we encourage anyone with an interest to attend. The day will close with a question: what now for the women’s movement?
For a full programme and if you want to buy tickets, please click here