jeudi 12 janvier 2012

JE: 'Feminist' opposition to evolutionary theories/eugenics at the turn of the XXth century

January 13, 2012 (GRER/SAGEF)

In the wake of Darwinism, at the end of the XIXth century and beginning of the XXth Century, it would seem that the majority of women, whether they be feminist or anti-feminist, tended to embrace evolutionary theories in that they believed in deterministic biological differences between men and women. Some challenged the male bias inherent to these « scientific » theories and presented pseudo-scientific narratives that portrayed women as « superior » to men. (eg, In the United States, Antoinette Brown Blackwell, The Sexes Throughout Nature (1875) or Eliza Burt Gamble, The Evolution of Woman: An Inquiry Into The Dogma Of her Inferiority To Man (1894). In Britain, Frances Swiney, The Awakening of Women or Woman's Part in Evolution, 1899)
Other adhered to eugenic theories and argued (depending on their understanding of feminism) either in favour of « feminist » or « anti-feminist » measures to protect the « Mothers of the Race » (eg. Elizabeth Sloan Chesser, Woman, Marriage and Motherhood, 1913, Mary Scharlieb, Woman and Race-Regeneration, 1912 or, Arabella Kenealy, Feminism and Sex-Extinction, 1920.)
At the turn of the XXth Century, a minority, though, disputed these theories and insisted on culturally constructed differences rather than biologically inherent sex characteristics.

The aim of the research day is to study the opposition to the early evolutionary/eugenic theories.

Morning : 10am – 12.30pm
  • Shannon Delorme, Université Paris Diderot: « Arabella Buckley »
  • Fabienne Moine, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense : « Darwinism Revisited by Victorian Women Poets: Natural or Cultural Selection »
Afternoon : 2pm – 4.30pm
  • Florence Binard, Université Paris Diderot : « Opposition to eugenics in The Freewoman, 1911-12 »
  • Round table : « Feminist opposition to darwinism: mission impossible? »
Participants : Florence Binard, Fabienne Moine, Janie Mortier, Marie Terrier, Michel Prum, Shannon Delorme.

UFR EILA, 5 rue Watt, 75013 Paris
2è étage, pièce 207.

mercredi 4 janvier 2012

IEC - 40 ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre

L’Institut Émilie du Châtelet a le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de son cycle de conférences :
« Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »

En alternance avec les conférences consacrées depuis 2007 à l’autobiographie et au parcours intellectuel de chercheuses et chercheurs sur les femmes, le sexe et le genre, l’IEC consacre désormais des séances à la présentation par son auteur-e d’un ouvrage récent autour duquel s’organisera le débat.

La première de ces conférence sera consacrée à l’ouvrage de DANIÈLE BRUN, Mères majuscules (Odile Jacob, 2011)
. Discutante : Françoise Barret-Ducrocq.

Danièle Brun revient sur le cri libératoire des femmes des années 70 : « Un enfant si je veux, un enfant quand je veux! ». La justesse de cette revendication a été enfin entendue et a exempté les femmes d’une oppression  archaïque. Est-ce tout ? Si comprendre est bien le moyen de s’affranchir, ne faut-il pas aller plus loin, par exemple, vers se qui se passe une fois que l’enfant arrive à point nommé dans la vie des mères ? Danièle Brun interroge de façon stimulante des « situations du quotidien où l’histoire du corps de l’enfant sollicite celle du désir et du fantasme maternels. » Cette analyse la conduit aux racines de la maternité, au devenir femme de la petite fille. Les conséquences qui en résultent pour les femmes lorsqu’elles sont confrontées à la maladie grave d’un enfant n’ont pas été suffisamment prises en compte par la médecine et la psychanalyse.
Mères majuscules offre à la recherche féministe un angle d’approche nouveau sur les femmes et la maternité.

Danièle Brun est psychanalyste, professeure émérite de l’Université Paris-Diderot-Paris 7, Présidente de la société « Médecine et Psychanalyse ». Ouvrages récents : La Passion dans l’amitié (2005), Les Enfants perturbateurs (2007). Depuis 2001, elle dirige la publication des actes des colloques Médecine et Psychanalyse. Notons parmi les très récents Le statut de la femme dans la médecine, entre corps et psyché (janvier 2010) avec le soutien de l’IEC.

En mars 2010, elle a mis sur pied le « Colloque Simone de Beauvoir et la psychanalyse », co-organisé avec l’IEC, l’Université Paris Diderot-Paris 7 et l’Association pour les Études freudiennes, auquel ont notamment participé Juliet Mitchell, Jacqueline Rose, Francis Marmande, Geneviève Fraisse, Julia Kristeva, Elisabeth Roudinesco.

Le samedi 7 janvier 2012, de 14h à 16h
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Métro : Odéon
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Prochaine conférence :
* 4 février : Natacha Chetcuti, sociologue (CESP-INSERM), pour son ouvrage Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi (Payot, 2010). Discutante : Maria Carmen Garcia (EHESS).

Programme complet sur www.mnhn.fr/iec

Voeux et séminaire

En ce début janvier, nous vous souhaitons tout d'abord une excellente année 2012, qui commence bien pour la Sagef puisque vous êtes déjà nombreux/ses à nous avoir rejoint par le biais d'une adhésion !

La séance du 13 janvier de l'atelier d’histoire socio-économique  (Paris 8, EHESS, ENS) « État, travail et société (France et Angleterre, XVIIIe-XIXe siècles) », dirigé par Philippe Minard, commune avec le Programme de Recherches Interdisciplinaires sur les Îles Britanniques, pourrait intéresser certain-e-s d'entre vous :


Garthine Walker (Cardiff Univ.) : « Rape, evidence and culpability in English trial reports, 1670-1750 »
Discutantes : Sylvie Steinberg (Université de Rouen) et Marion Vaillant (Paris 8-IDHE)
Lieu : 10, rue Charles V, 75004 Paris, salle C 330, de 14h. à 17 h

jeudi 8 décembre 2011

Congrès SAES - Atelier SAGEF

RAPPEL 
Pour la troisième année consécutive, un atelier « femmes, sexe, genre » sera organisé lors du Congrès de la SAES (Limoges, mai 2012). Le thème est « transparence ».

Voit-on à travers les femmes ? Voit-on à travers les hommes? Est-ce de la même façon? Différemment? La transparence a-t-elle un sexe? A-t-elle un genre?
 
Les termes « transparence », « invisibilité », « inexistence » sont-ils synonymes / interchangeables quand il s'agit de femmes? Une femme peut-elle en cacher une autre?

Un "teint transparent" est clair, délicat, diaphane, donc... féminin
La transparence, "qui laisse voir clairement la réalité psychologique", "qui laisse voir le sens" pourrait signifier la limpidité, voire la vacuité par opposition à l'opaque, à l'épaisseur, au mystérieux.
 
La transparence comme "qualité de ce qui laisse paraître la réalité tout entière, de ce qui exprime la vérité sans l'altérer" (Robert) pourrait se lire comme honnêteté, fiabilité par opposition à la déformation, à la distorsion.
 
Que signifie l'adoption, par une auteure, d'un pseudonyme (masculin) ?
En littérature et en linguistique,quel rôle joue la langue épicène ?

D’un point de vue sociologique et politique, le plafond de verre de la hiérarchie professionnelle - le plafond de verre repéré par les féministes anglo-saxonnes-, cet obstacle invisible résiste-t-il partout ? Et sinon ne dissimule pas toujours une falaise de verre ?
 
En historiographie enfin, les hommes ne restent-ils pas exclus en tant qu'individus sexués alors qu'ils sont omniprésents comme norme ?
Si, depuis la fin des années 1960, les femmes sont moins absentes des récits historiques, sont-elles pour autant devenues visibles?
 
Nous vous invitons à envoyer vos propositions de communication (400 mots maximum) accompagnées d'un court CV à la SAGEF : sagef(a)eila.univ-paris-diderot.fr d’ici le 15 DÉCEMBRE 2011, délai de rigueur.